Reconnaissances
Prix Said Akl


Prix octroyé par le poète Libanais Said Akl

à l’événement culturel et artistique le plus remarquable de l’année
compositrice
Julia Sfeir El Khoury

 

Ce Prix a été remis lors d’une cérémonie dans l’ordre des journalistes du Liban, le 8 octobre 2003


Julia a reçu le prix des mains du poète, précédé par un discours de Madame Georgina Mallat, Ambassadrice de la Colombie, où elle a exposé la fierté d’avoir une compositrice d’origine libanais qui génère des liens culturels entre les deux pays.
A suivi après le discours du poète en louant la compositrice et sa musique.

 

 

Cet acte a été transmis en direct

 

Georgina Mallat, ambassadrice de la Colombie,
le directeur de l’Ordre des Journalistes du Líban, el poète Said Akl,
la compositrice Julia Sfeir et le traducteur de l'arabe à l'espagnol 
Hymne National du Liban

 

Paroles du Poète Libanais

Said Akl



(Traduit de l'arabe)

«Vous êtes notre orgueil dans le monde et je suis très content et reconnaissant… de pouvoir vous connaître. Vous appartenez à la Colombie…et aussi vous êtes une fille du Liban… Vous êtes aussi fille de l’art, un art particulier celui de la musique et vous êtes une éminence dans cet art parce que vous interprétez et composez dans un rapport entre l’intellect et vos doigts que j’admire et par lequel j’applaudis.

Vous vous êtes présentée dans des concerts à New York, une des villes les plus grandes du monde, vous avez emmené le nom de la Colombie et le nom du Liban. No seulement la Colombie et le Liban sont fiers de vous, l’art est aussi orgueilleux de vous et l’art est la beauté qui peut résoudre les problèmes les plus grands du monde ».

 





Paroles du Médecin et Poète Fortunato El Khoury au Poète Said Akl

Cher poète Said Akl:

En vous s’accomplissent bellement ces paroles qui dissent: Avec l’âge l’art et la vie sont une seule chose.
En vous, illustre poète il est vraiment représenté l’art et la vie du Liban.
Au nom de mon épouse, de mes enfants, de ma famille, de beaucoup de mes amis colombiens et libanais, je souhaite vous remercier le prix significatif que vous avez donné à mon épouse, par son concert « Etats de L’âme ».
Comme vous le savez, ce concert a été exécuté par mon épouse Julia, accompagnée au violon par le grand maestro Michel Khairallah, dans la Salle de Concerts de l’American University of Beirut. La salle a été remplie et elle a été acclamée avec une grande ovation de pied.
Je souhaite remarquer chez ma chère épouse Julia son extraordinaire amour par le Liban, par ses gens, par sa langue, par ses chants, par sa beauté et par cet air unique qui respire et conforte son âme.
Cet amour a été une grande motivation, pour donner son apport avec une grande générosité pour Al Tilal, une grande œuvre de bienfaisance présente et futur de son aimé Liban.
A nouveau très reconnaissant par votre reconnaissance à Julia.

 

 


Julia en recevant le prix



 

 

 



Julia est accompagnée par le premier violon
de l’Orchestre Symphonique Nationale du Liban
Michel Khairallah.
Concert qui lui a mérité le prix Said Akl.
Le 4 Octobre 2003

 

 

Poètes

Laureano Alba de Colombie et Georges Torbay du Liban
ont écrit avec l'inspiration de cette Musique.

 

Récit d’amour de Julia Sfeir Opus 50 “Jésus le Messie”
Par Laureano Alba
Poète colombien

Le chant a été consacré comme la meilleure façon de la prière et la musique comme la poésie sont dans l’âme du temps pour que la mémoire des faits qui ont été fondamentaux dans l’histoire des hommes se maintiennent intacts. Ainsi l'histoire de Christ, son sacrifice est l’événement le plus important qui a eu lieu pour l’humanité entière. Julia, après un travail d’une laboriosité mémorable, qui n’importe quelle ouïe culte et raffinée peut percevoir dans cette œuvre musicale, a réussi à transférer cette histoire avec la délicatesse d’une danse, avec le toucher d’un rossignol. La grâce et l’amour l’animent pour qu’il se construise l’harmonie qui produit son état d’enchantement, son mystère de prière ou oraison.

Son structure, poésie et rencontre présentent dans son introduction des éléments qui charment, qui séduisent. Il y a un début lyrique d’intense calme, d’émouvant dramatisme, qui est l’offrande et qui devient réflexif et se transforme dans l’air épique de ce qui apporte l’amour sublime de son protagoniste: Christ.
Comme l’air et l’eau dans le moment de la grâce, la musique de Julia Sfeir El Khoury coule en laissant un sceau précis qui est le sceau de la sérénité dans l’amour.
Le moment suprême du sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ tient ce point d’intensité majestueuse, que Julia a réussi à imprimer à sa composition pour qu’il nous soit éternel. C’est l’histoire amenée comme un enchantement, comme un paysage d’une force aussi grande qui la fait ineffaçable.
La musique, par son merveilleux pouvoir, nous transfert à des moments d’intenses émotions dans lesquelles sont présentes la douleur de la flagellation, le dramatisme délicat de l’offrande suprême et le calme réjouissant de la réconciliation, dans le noble acte du pardon.
C’est une grâce du ciel, que ce moment fortuné de la musique de Julia Sfeir nous donne la possibilité de nous rencontrer et par sa faveur, nous permet de nous réconcilier avec nous-mêmes, dans la force de l’art, la bonté et l’amour.

 


Hommage aux Martyrs du Liban

 

 

Traduction de l’arabe:

Paroles de présentation de la Compositrice Musicale
Julia Sfeir El Khoury “La Princesse de la Fidélité”

Par le Poète Georges Torbay

Avec quelle notable originalité innovatrice et science musicale profonde, haute technique et grandeur avec humilité ecclésiastique rare, apparaît cette dame noble toute en noir, et s’approche à son piano en formant une seule entité, et impose ses rites spéciaux dans les grandes salles, en les transformant en temples.

Julia SFEIR EL KHOURY, avec quels doigts magiques tu joues ces touches, et propages l’âme avec l’instrument noir de bois pour qu’il annonce que tu es unique. Dans les différents lieux et temps il reste la même âme qui salue. De Cali à New York, au Liban. A tous les lieux. Tu jettes ce qui est opportun pour ton âme des armoires du temps. Nous pouvons t’écouter dans ton silence avec nos ouïes intérieures dans les carnavals artistiques internationaux et dans « L’Assembly Hall » de l’Université Américaine de Beyrouth, et toutes les autres cérémonies musicales ; nous nous confondons si tu es un soleil du Liban en brillant avec des valeurs, ou un exemple de l’orient dans les pays occidentaux en donnant à l’univers matérialiste un peu de ton âme, ton affection et ta nostalgie. Ou nous te voyons comme un soleil qui se lève de l’Ouest et est retourné à l’Est en cherchant ses racines profondes entre la côte du Liban et sa montagne orgueilleuse et inspiratrice.

Et après, ma dame, je m’incline en face de ta fidélité grandiose, non seulement par ton compagne de chemin, le défunt médecin très connu et grand poète dont tu as fait sa présence après sa mort plus forte et brillante.
Tu as dispersé ses poésies comme des diamants radiants dans tes nuits musicales, si non aussi vers les parents et les grands-parents, et la patrie qui souffre. Tu continues en cherchant les ombres de sa majesté historique, alors tu te mets à point avec les temples de Baalbek, au crépuscule, et nous nous trouvons en extase avec le vin de « La mélodie de l’âme ». Nous tremblons lorsque nous écoutons ta symphonie dédiée, à Gebran Tueni, et tous les autres grands martyrs de la patrie. Comme si tu écris les notes de ta musique avec leur sang propre qui crie. Comme si le bois du piano se déchire entre tes mains, on sanglote, on se brûle et la musique court avec du sang. Ta fidélité envers les morts fait que je t’appelle : « La princesse de la fidélité ». Demain.
Si quelqu’un sera aveugle et ne verra pas ta beauté et ta majesté, les nouvelles générations vont te regarder en chantant tes mélodies et les martyrs se recueilleront autour de toi avec applaudissement et en te saluant comme éternelle entre les éternels.

 

 

 

Avec son époux Fortunato El Khoury au Central Park de New York
en Automne – Année 1995

 

Le médecin et poète Fortunato El Khoury a écrit à la musique de Julia, son épouse

Mélodies Ailées.

(Version 1)

Mélodies ailées, marchent dans l’air,
dansent avec les anges.
Trompettes et clarines émeuvent les étoiles
Ainsi est ta musique, de sons sans mesure.
Ouïs qui t’aiment. Il n’y a pas de fatigue,
Parfume l’horizon.
Les notes sautent et sautent
par fois de joies profondes;
atteignent le Seigneur, comme des fleurs arrosées par le vent.
Tendresses et chagrins grandissent dans un jardin sonore.

 

Le poète inspiré en l’Œuvre 2 d’Etats de L’âme a écrit :

« Amour au Crépuscule »

Assis dans le clair-obscur,
des lueurs qui sautent dans l’air
la brise en courant entre
............................toi et moi.
Et il n’y a pas de paroles.
C’est le silence qui couvre
notre amour et
enveloppe le cœur.

S’éteint l’après-midi.
sortent les étoiles,
bulles de champagne
offrent notre amour
et tu es là quiète, tranquille, imperceptible,
enlacées tes mains avec les miennes,
nous allons en marchant
le chemin de la nuit.
Longs regrets d’une
nouvelle arrivée du jour, pour toujours,
de nous deux.

 

 

Ecrit du Poète Colombien, Laureano Alba

« Moments »


Composition pour piano de Juila Sfeir

Dans cette composition les temps maintiennent un continu flux de moments qui lui donnent son structure d’une œuvre pour la délectation.

Il y a un commencement, qui comme une scène d’initiation, nous donne les premières touches de pinceau et lui confèrent son identité.
L’arabe, le mystique, le spirituel, l’amour, le lyrique dans la sérénité.
Après la musique s’approprie d’un serein penser, qui comme dans la poésie, il est possible de lui assigner des multiples significations.
Il y a une histoire qui raconte la subtile joie avec laquelle nous traite le temps.
Les pas des instants qui sont restés dans une mémoire de célébration, de gratification.
La nature, peut-être la couleur d’un paysage.
Le son d’une brise chaleureuse et le souvenir de la personne aimée.
La beauté qu’un jour nous a surpris et nous a justifié dans le monde.
La solitude de certaines cloches qui appellent à la prière, à la vérité immuable de l’amour.
C’est une succession fortunée d’instants qui font que la musique acquiert sa valeur
d’enchantement et miracle.

Laureano Alba